Marionnette sur table

Le petit cirque du consentement

samedi 1er février

Vendôme, Le Minotaure

Public : Tout public, à partir de 12 ans
Durée : 5 min pour 1 spectateur
Tarif : gratuit, sur réservation
Biennale AOSF

Dans cette mystérieuse boîte, vous êtes invité à regarder par un petit trou. Cette échancrure voilée vous donne la sensation voyeuriste de plonger dans le monde intime de la marionnettiste qui vous invite (avec son consentement) à regarder dedans. Dans ce petit théâtre des plaisirs solitaires, réside un cirque pas comme les autres ! Ici, la Madame Loyale interprétée par une Vulva Diva, fantasque et excentrique, teste les artistes invités sur la question du consentement. Qu’est-ce que consentir ? Qu’est-ce que cela implique ? Comment être à l’écoute de celui-ci ?

Le petit cirque du consentement © Alban Van Wassenhove
Le petit cirque du consentement © Alban Van Wassenhove

Représentation

Vendôme, Le Minotaure
Vendôme, Le Minotaure

Compagnie Non-Compagnie/Aurelle Lavandier

Aurel.le Lavandier est un.e jeune artiste féministe et queer français.e, né.e en 1995 en région parisienne, qui vit aujourd’hui entre la France et le Québec. Iel découvre les arts de la marionnette au Conservatoire d’art dramatique du 18e arrondissement de Paris, avant de poursuivre son apprentissage à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) où iel suit les cours du DESS en théâtre de marionnettes contemporain tout en faisant une maîtrise de théâtre sur la thématique du genre de l’inanimé à la Sorbonne Nouvelle. Indiscipliné.e, et parfois même transdiscipliné.e, iel s’empare de l’objet sur la scène avec humour et dérision. Il y a pour iel, trois grands piliers sur lesquels repose la création théâtrale : l’humain, la recherche esthétique et l’engagement politique. Iel se considère, en tant que metteur.e en scène, comme un.e peintre qui aurait remplacé la peinture par l’espace et le temps. Les arts de la marionnette sont pour iel le moyen d’exprimer sur scène une certaine violence avec plus de liberté, et de dépasser les limites qu’un théâtre d’acteurs ne pourrait dépasser sans se mettre en danger. Iel tient à utiliser le pluriel pour les arts de la marionnette, car il ne s’agit pas pour iel d’utiliser la marionnette traditionnellement, de manière purement anthropomorphique, mais bien d’utiliser ce médium de manière transversale dans le but d’amplifier à son maximum l’imbrication des différents éléments qui peuvent le composer : les arts plastiques et le théâtre, le chant et la danse, les matières et les textures, les objets et les images, en allant jusqu’aux nouvelles technologies.

Équipe artistique

Jeu Aurelle Lavandier